Samedi 1er et dimanche 2 juin 2024, un Salon du livre est annoncé à l’abbaye de Bon Secours de Bégard, voilà qui pourrait être intéressant. Plutôt que de se diriger vers une des plages autour de Lannion, nous avons choisi la direction Bégard, nous ne l’avons pas regretté, la surprise fut belle.
Une quarantaine d’auteurs et d’éditeurs se répartissaient dans la galerie du cloître fermé, autour du jardin intérieur, ce qui faisait que les visiteurs passaient obligatoirement devant chacun. Denez Prigent était annoncé, mais il était annoncé que le dimanche, à l’inverse de Jean-Michel Le Boulanger (et quelques autres) présent seulement le samedi.
Les auteurs présents sont tous édités par des éditeurs classiques, pas d’autoédition a priori.
Trois auteurs classés en BD, dont Alain Goutal, Fabrice Mondejar et Sébastien Monteil.
Bertrand De la Peine est publié aux éditions de Minuit.
Si les auteurs et les éditeurs paraissent heureux, c’est qu’ils sont particulièrement bien soignés par les organisateurs.
Je ne pouvais pas éviter l’auteur d’un roman sur le fest-noz, pratique qui nous lie par la danse et le livre.
Gaëlle Pairel-Guillot est chercheuse, autrice et éditrice, après 10 ans de recherches, elle a écrit l’anthologie « Femmes de Lettres en Bretagne, matrimoine littéraire et itinéraires de lecture ». Je l’évoquerai dans un prochain article spécifique à l’écriture féminine.
Quelques maison d’éditions étaient présentes.
L’intendance littéraire était assurée par la librairie Mots et Images de Guingamp, et ce salon devrait avoir une fréquence bisannuelle, en alternative avec le salon du livre de Guingamp.
La manifestation était organisée par l’association culturelle du Bon Sauveur et la ville de Bégard. Elle a pour objectif de promouvoir et de valoriser le patrimoine de la Fondation Bon Sauveur de Bégard, elle participe à la conservation de la mémoire du lieu dans toutes ses dimensions, et elle sont grandes, ces dimensions.
La Fondation Bon Sauveur de Bégard qui poursuit l’œuvre entreprise en 1857 par la Congrégration des Filles du Bon Sauveur de Caen. Elle a pour but d’accompagner, de soigner les personnes les plus démunies, porteuses de handicaps ou en souffrance psychique. Elle développe une offre de soins et d’hébergement tant hospitalière qu’ambulatoire, médico-sociale que sociale.
La chapelle du Bon Sauveur de Bégard est un pur chef d’œuvre d’architecture religieuse et bretonne, faite de matériaux de granit et de chêne. Les architectes ont accolé à l’avant-chœur un cloître du même style que l’église, carré claustral de 45 m de côté.
L’orgue de facture Cavaillé-Coll, grand facteur d’orgues français du XIXe siècle. Commandé en 1897 auprès de l’atelier du maître, l’instrument sera construit et livré en 1899 par Charles Mutin, ancien assistant puis successeur de Cavaillé-Coll à partir de 1898.