Ce livre est ma grande affaire du moment, j’ai commencé à l’écrire en 2014, puis il y a eu de nombreuses interruptions, une très prenante activité de correspondant de presse durant sept années sur une vingtaine de communes ; mais finalement ce livre est paru en novembre 2022.
Un grand format (19,3 x 26 cm), avec 312 pages brochées, pour un prix de 35 €. ISBN : 979-10-353-1837-6.
Il est disponible dans des points de vente du secteur, plus loin parfois, et en ligne. Éventuellement, s’il n’est pas présent près de chez vous et que vous me croisez, faites-moi signe, je dispose de quelques exemplaires.
Présentation succincte de l’introduction
S’intéresser à la Vézère ! Une si petite rivière, voilà qui n’a rien d’enthousiasmant. 210,9 kilomètres, c’est bien court, la Dordogne eut été un sujet autrement plus appétissant, mais quelles richesses sur un parcours si réduit ? La Vézère est un affluent de la Dordogne connu pour sa profusion de sites préhistoriques sur ses derniers 51 kilomètres, dans la vallée de l’Homme. On oublie trop souvent qu’elle présente d’autres visages tout aussi intéressants ; sans oublier sa sœur jumelle, la Corrèze.
C’est en partie à ces différentes facettes que cet ouvrage va se consacrer. Le secteur est divisé en cinq zones : plateau de Millevaches, les gorges de la Vézère, la Corrèze, le bassin de Brive et la zone karstique en deux parties : le Jurassique et le Crétacé. De nombreuses illustrations et quelques cartes agrémentent cet ouvrage.
Neuf dossiers sur des thèmes liés aux rivières sont aussi traités de façon aussi légère que possible : Classements et inventaires ; Irriguer, stocker et faire travailler l’eau ; Barrages et énergie hydro-électrique ; Les crues ; Restauration et renaturation ; Salubrité de l’eau ; Loisirs aquatiques ; Rivière, lien et frontière et Paysages classés.
Les six récits plus ou moins courts et fictifs qui devaient accompagner ce texte, et qui sont annoncés en introduction, sont absents ; des contraintes de dernières minutes nous ont obligés à les supprimer.
Une rivière
Rivière, de l’eau qui circule, lie, transporte, nourrit, anime, attire, envahit, fait vivre et métamorphose les paysages ; une des grandes forces de la nature distribuant bienfaits et colères. L’eau qui s’écoule et n’est jamais la même, toujours renouvelée, l’eau indispensable, l’eau qui relie amont et aval, mais divise les rives.
La rivière participe à un réseau fluvial, une arborescence, fusion des courants, contribution des plus humbles ruisseaux à la puissance du fleuve.
Les hommes, et quelques animaux, peuvent modifier et domestiquer ces courants d’eau, les canaliser, les exploiter, les faire travailler ou naviguer à leur surface ; jusqu’où ces transformations sont-elles acceptables ou faut-il qu’elles le soient ?
Quatrième de couverture
La Vézère et ses 210 kilomètres seulement ! Voilà qui, de prime abord, ne suscite pas un grand enthousiasme, la Dordogne, plus étendue, eut été un sujet d’étude autrement plus attrayant. Et pourtant que de richesses sur une distance si réduite qui se termine en apothéose par la Vallée de l’Homme, un joyau classé au patrimoine mondial de l’UNESCO.
Filles de la géologie et du relief, les rivières rythment la vie des humains. La Vézère, sans oublier la Corrèze et les autres affluents, dont il est aussi question ici, permettent d’aborder de nombreux sujets liés aux cours d’eau et à l’histoire.
Plus de 200 000 personnes vivent sur les rives du bassin de ces rivières, essentiellement à Brive et à Tulle ; quant à la basse vallée de la Vézère périgourdine, elle accueille environ un million de touristes par an, tant pour ses sites préhistoriques que ses paysages et son passé médiéval.
Outre une description géographique et historique des lieux, cet ouvrage comporte des cartes, de multiples photographies et des dossiers thématiques
Uzerche, ville blottie dans un méandre de la Vézère sur le plateau limousin
Le lac du Causse ou de Chasteau, sur la Couze-de-Lissac
L’imposante Roque Saint-Christophe dans la basse vallée de la Vézère
Photographie de l’entête, la Corrèze traversant Brive, on la reconnaît à ses berges arborées.